A Osaka, une opportunité d’appréhender les canons de beauté s’impose : L’institut de beauté « Glamour » dévoile ses secrets.
Lorsque monsieur Kikuchi est arrivé à Paris au mois de février dernier, c’était lors entre une journée ensoleillée et une journée de pluie. Nous l’avons rencontré avec son équipe dans le cadre de l’aide à l’interprétariat anglais-japonais pour le shooting photo de son prochain magazine pour l’école. Glamour promeut plusieurs parcours de formation, avec plusieurs spécialisations, du hairstyle au maquillage.
D’où vient l’idée de créer une école de beauté ?
Au Japon, les coiffeurs doivent obtenir une qualification nationale. L’école de beauté Glamour a été créée en 1955 pour former des esthéticiennes. L’école enseigne les examens nationaux, l’histoire et les traditions de la beauté, ainsi que les dernières nouveautés en matière de beauté. Des cours de coiffure, de maquillage, de cérémonie de mariage, d’onglerie et d’esthétique sont proposés.
Quel est le concept de beauté au Japon, ou plus précisément à l’école de Kikuchi ?
Si vous pouvez acquérir les compétences nécessaires pour créer de la beauté, vous pouvez changer votre vie. La vie est synonyme de bonheur pour le coiffeur comme pour le client. La technique de l’esthéticienne, qui consiste à rendre les gens beaux, est une compétence merveilleuse qui peut rendre de nombreuses personnes heureuses.
Outre la coiffure, le maquillage, les ongles et l’esthétique sont d’importants métiers de la beauté. De plus, au Japon, il est également important d’apprendre à s’habiller en kimono, car les kimono sont portés lors des cérémonies nuptiales. C’est pour cette raison qu’à Osaka, la fondatrice Emiko Kikuchi a ouvert son salon de beauté.
Acceptez-vous des étudiants étrangers ?
Nous sommes des écoles jumelles de l’école Elisa Lemmonier à Paris, depuis 1986. Ils viennent à Gramour pendant une semaine chaque année pour un court séjour. Et c’est justement ici la deuxième fois que nous l’avons rencontré, avec son équipe et avec les étudiants au lycée Elisa Lemonnier. Nous avons également pu demander aux étudiantes japonaises et françaises ce qu’elles pensaient de cette expérience. Les premières ont été très impressionnées par la gentillesse et l’accueil français, et ont saisi d’elles-mêmes les différences de maquillage sur une visage occidental. Les deuxièmes s’apprêtaient à partir à Osaka, pour y résider une semaine avec madame Ayoube, leur enseignante, qui était fortement contente de pouvoir y retourner après les trois ans de pandémie. Elles ont également vu la rigueur des étudiantes japonaises dans le travail, tel que l’attention pour la symétrie et le détail.
Vous pouvez retrouver les nombreux travaux et étudiants sur Instagram et TikTok, de Glamour, College of Beauty.
Par Paolo Falcone