Cette année ont eu lieu les Jeux de la XXXIIe olympiade au Japon. Ces rencontres sportives, placées sous le signe d’une compétition fraternelle entre nations, créèrent une grande émulation tout autour du globe : tout d’abord avec les Jeux Olympiques (du 23 juillet au 8 août 2021), puis avec les Jeux paralympiques (du 24 août au 5 septembre 2021).
Dans ce contexte de performance et de représentations patriotiques, les athlètes paralympiques de l’équipe de France de cyclisme furent invités à séjourner dans la ville de Matsumoto avant les épreuves. Le voyage fut organisé en association avec la municipalité de Matsumoto [la ville ayant été elle-même présélectionnée en amont dès l’été 2019 par la fédération française lors d’un séjour de repérage], l’agence JTB et le CIO japonais.
Ville hôte située au cœur des Alpes japonaises, Matsumoto dispose d’un vélodrome en extérieur (le Misuzuko Lake Cycling Stadium), créé en 2015, qui permit aux sportifs de poursuivre leur entrainement de manière optimale. L’altitude étant similaires au circuit de Fuji Speed où se déroula la compétition, la ville offrait les conditions idéales pour la préparation de ces athlètes. Pour se reposer après leurs longues journées d’entrainement, les cyclistes rejoignaient leur hôtel, le Buena Vista, structure pouvant accueillir l’ensemble de l’équipe paralympique grâce à son accessibilité aux personnes en fauteuil roulant.
Enfin, c’est le département « Direction de la Culture, du Tourisme et des Sports » de la ville qui coordonna les déplacements et l’ensemble des acteurs sur place. Sylvain Danjaume fut l’un des principaux interlocuteurs de l’équipe organisatrice, et accompagna tout au long de leur séjour, du 15 au 25 Août 2021, les athlètes paralympiques de l’équipe de France de cyclisme. Il nous en fait d’ailleurs le compte rendu très exhaustif sur le site de l’office de tourisme de Matsumoto.
Pour aller plus loin : la ville de Matsumoto a publié une vidéo montrant les préparatifs ainsi que l’arrivé des athlètes.
Et vous, si vous alliez visiter Matsumoto ?
Par Léa van Cuyck