Nous vous parlions de notre première journée à Hamamatsu il y a quelques jours… Nous allons désormais vous conter notre périple jusqu’à l’océan Pacifique ! Prêt ?
En effectuant nos recherches, nous avons vu qu’il y avait des dunes de sable près de Hamamatsu. Bien que nous soyons en hiver, et que la baignade n’était pas ce qui nous animait, nous avons voulu nous y rendre et voir ce panorama vanté comme un incontournable. Mais avant, nous faisons un petit détour par le Pavillon du festival de Hamamatsu, réputé pour la danse de ses dizaines de cerfs-volants géants, localisé juste à côté.
Nous parcourons le musée, et découvrons l’univers de ces cerfs-volants sortis uniquement pour ce matsuri, fierté de la ville. Certains de ces objets, grandeur nature, sont accrochés sur les murs, couvrant même une salle entière à la fin de l’exposition. Des chars décorés de lanternes sont aussi visibles dans une salle plongée dans l’obscurité, ce qui nous plonge dans l’ambiance qui doit avoir cours à la tombée de la nuit lors de la tenue du festival.
Après cette visite, nous mettons enfin le cap sur la destination principale de notre matinée : les dunes de sable de Nakatajima. Et quelle déception ! Nous nous attendions à découvrir l’équivalent des dunes de Tottori, situés sur le côte sud-ouest du Japon. Là, nous découvrons des dunes plutôt ordinaires. Parfois, le voyage comporte des aléas et petites déceptions, c’est comme ça !
Alors que nous étions venus en hélant un taxi, ayant raté le bus à la gare, nous décidons de rejoindre le centre-ville de Hamamatsu à pied, afin de profiter des éventuels paysages qui s’offriront à nous en chemin. Après une petite heure au milieu des maisons entourées de quelques champs à la végétation rase, puis à observer des maisons et enseignes locales, nous arrivons en vue de la gare. Nous bifurquons juste avant de l’atteindre, ayant dans l’idée de visiter avant de rentrer à notre hôtel le Musée des instruments de musique de la ville de Hamamatsu. Nous prenons un petit café en passant (nous vous conseillons le café Landmark′ s Coffee&Baker, qui propose café au lait, pains au chocolat, et même kouign-amann !), et poussons nos pieds jusqu’au musée.
Une fois dans le musée, nos yeux ne savent pas où se poser tellement il y a d’instruments. Nous commençons par la collection des instruments asiatiques, notamment sud-coréens et indonésiens. Nous poursuivons notre exploration jusqu’à ceux originaires d’Asie centrale, de Mongolie par exemple, avant de descendre au niveau inférieur où attendent des instruments venus d’Afrique. Nous finissons notre visite par la section mettant en avant les instruments de musique traditionnels japonais, tels que les taiko, les koto ou les biwa. Prévoyez une bonne heure sur place !
La suite de notre périple dans le prochain article…