Si vous n’avez pas encore visité Hamamatsu, vous la connaitrait sous toutes les coutures après avoir lu nos trois articles consacrés à cette ville entre mer et montagne…
Nous arrivons tout d’abord à la gare, après avoir pris un train bien matinal depuis Tokyo. Nous avons quelques heures devant nous avant que notre chambre d’hôtel soit accessible, nous mettons donc notre backpack dans une consigne à la gare. Nous prenons ensuite la direction du château de Hamamatsu, une belle lumière envahissant la ville.
Une fois devant, nous rêvassons un peu. Nous avions déjà admiré le château de Himeji quelques semaines plus tôt, sur notre route pour Kagoshima, mais bien que ce château s’inscrive dans un même panel de couleurs, nous passons quelques minutes à le contempler depuis ses fondations, puis depuis la zone surélevée qui l’entoure. Là, nous prenons quelques belles photographies avec une magnifique luminosité.
L’intérieur du château est toutefois moins impressionnant, car il s’agit principalement d’un musée. Des explications en japonais retracent l’histoire des lieux et des personnages importants qui y vécurent, offrant à notre regard des armures de samurai « en fer et en cuir ».
Nous profitons d’être dans les environs du château pour visiter brièvement le Motoshirochō Tōshōgū-jinja, qui apparaissait tout proche sur Google Maps. Là, nous faisons la rencontre de deux shisa, gardiens du sanctuaire, arborant des « bavoirs » en tissu soyeux et mordoré. Ensuite, nous partons explorer le Akiba-jinja, qui, comme le premier sanctuaire, est désert à cette heure matinale. Il faut dire que nous sommes en semaine et hors période de vacances scolaires, ce qui nous permet de visiter des sites sous le flux touristique habituel.
Nos pas nous portent ensuite vers le musée de la ville de Hamamatsu, qui nous émeut faiblement, mais qui nous permet de voir certains objets pour la première, comme les haniwa, ces sculptures en argiles trouvées dans les anciens mausolées (kofun). La visite qui vaut le coup d’œil se trouve néanmoins à quelques mètres de ce bâtiment : il s’agit des « ruines » de Shijimizuka. Plusieurs petites maisons en bois, avec des toits de chaume impressionnants, semblent sommeiller dans une prairie à ciel ouvert. Certaines sont même « ouvertes », autorisant le chaland à explorer la structure interne de ces reconstitutions.
Par la suite, ayant vu la proximité du lac Sanaru, nous décidons de poursuivre un peu plus notre chemin. La vue depuis le bord du lac n’est pas sensationnelle, mais nous voilà récompensés une fois arrivés à son extrémité par la découverte du Ryoun-ji. Il s’agit d’un temple doté d’un splendide jardin sec, troublé par quelques visiteurs discrets et sporadiques.
Enfin, nous empruntons la direction du centre-ville, les talons un peu douloureux. Sur la route, nous décidons toutefois de faire une dernière escale au parc Ibaiseki, qui rassemble lui aussi quelques maisons au toit de chaume. Celles-ci sont toutefois sur pilotis ! L’atmosphère dans le parc est tellement silencieuse que nous nous y serions bien arrêtés pour faire une sieste…
La suite dans un prochain article !