Durant tout le mois de décembre, tel un calendrier de l’avent / journal de bord, nous allons suivre leur voyage de 2022 au Japon. Odaiba
Fraichement débarqué à Odaiba par bateau-mouche avec le Rainbow Bridge comme toile de fond, nous arpentons les rues de cette île artificielle en quête du centre commercial DiverCity.
Quel plaisir pour Soledad et Esperanza de découvrir Doraemon et ses amis par hasard sur notre chemin.
Arrivé non loin de notre prochaine activité, une des premières barrières de la langue se présente. Nous recherchons un musée, mais la plupart des panneaux sont en kanji compliquant de ce fait notre recherche. Avec l’aide d’une connexion internet instable et l’amabilité d’un couple de Japonais, le Graal est enfin à notre portée quelques étages plus haut.
Nous voici arrivés à l’Unko Musueum, plus communément nommé le musée du… caca !
Soledad, notre plus grande fille avait un peu peur du ridicule, mais les animatrices ayant mis une super ambiance, voilà Esperanza et sa sœur se prêtant aux jeux.
Entre expositions loufoques et animations farfelues, la joie est grandissante au fil des heures.
Le billet d’entrée est un peu cher, mais cela reste une expérience hors du commun. Nous avons de la chance la plupart des visites sont gratuites pour les enfants de moins de 6 ans ainsi que la plupart des transports ce qui nous réduit considérablement nos dépenses.
Nous flânons dans l’immensité du DiverCity à la quête de produits dérivés Hello Kitty, Ghibli ou des produits plus « basique » comme des produits à 100 Yen du Daiso.
Après un coucou au Gundam d’Odaiba (dont nous avons loupé la dernière transformation dans sa version Unicorn), nous chaussons nos plus beaux bonnets pour gravir les interminables escaliers de la Fuji Tv dans l’espoir de pouvoir avoir un meilleur point de vue sur le feu d’artifice à venir. Mais un parking à étages bloque notre champ de vision.
Résultat, nous redescendons « les escaliers magiques » de la Fuji Tven direction du Centre Aquacity en face de la non célèbre statue de la liberté avec vue sur le Rainbow Bridge.
Sur le chemin du retour, la fatigue a eu raison d’Esperanza qui fini endormie dans mes bras jusqu’au Kikunoya, à proximité de l’hôtel, mais il est fermé. Nous nous rabattons sur le bar de l’hôtel qui propose quelques bons petits plats. Cela ne sera pas une réussite pour les enfants trouvant les plats un peu trop épicés à leur goût. Donc me voilà dans le froid Tokyoïte à chercher un konbini ouvert pour leur proposer une petite douceur sucrée pour étouffer le feu du repas et finir la journée sur une touche positive.
Par Dewi Marti de Objectif Japan