Durant tout le mois de décembre, tel un calendrier de l’avent / journal de bord, nous allons suivre leur voyage de 2022 au Japon. L’Arrivée de Maman
La nuit a été plutôt calme, le décalage horaire commençant à s’estomper peu à peu. Soledad se réveille vers 23h en mode « automatique » pensant que la sieste était finie. Avec chance, avec l’aide d’un gps vers son oreiller et un doudou non loin de là, ma grande se dirige vers Morphée qui l’accueille pour un nouveau sommeil jusqu’au matin.
Comme la veille, le réveil est logiquement difficile ce matin pour Soledad, mais Esperanza n’est pas dans un meilleur état, le corps endolori de la veille accusant le coup d’une marche peut être trop intense pour ses 4 petites années. Pendant la totalité de notre séjour, notre auberge nous proposera un petit déjeuner compris dans le prix de notre chambre. Au menu, thé/café ou lait accompagné de pain de mie agrémenté de confiture ou pâtes de haricots rouge
Nous prenons le chemin du Yasukuni-jinja non loin de notre lieu de villégiature. Cette visite au sanctuaire nous permet de répéter quelques nouveaux gestes comme le salut au tori ou encore la purification avant de pénétrer sur ce lieu de culte.
Sa position géographique aux portes du Palais Impérial en fait une institution sur Tokyo lors de visites protocolaires ou politique, et lors de divers festivals (matsuri) durant toute l’année.
Ce sanctuaire arborant la fleur de cerisier comme emblème est la référence pour les météorologues pendant la floraison des sakura au printemps.
Outre ses allées arborées et fleuries, magnifiquement entretenues, le lieu accueille en son sein le musée de l’histoire du Japon Yūshūkan avec certains vestiges militaires à ses abords.
Mais l’heure n’est plus à la visite, nous recevons un message : Sarah, leur mère vient d’arriver à l’hôtel. Il est temps pour nous de la rejoindre.
Quelle joie ont eu Soledad et Esperanza : elles ont voulu montrer leurs achats à leur mère et expliquer en détail et à toute vitesse les premières journées à Tokyo.
Nous choisissons de ne pas changer nos habitudes et campons devant le 3e konbini du quartier pour faire redécouvrir à Sarah les saveurs nippones perdues depuis notre dernier voyage en 2019.
Le long de la rivière Sumida
Nous rejoignons Asakusa pendant la pause méridienne après une demi-heure en transport.
Le quartier est bondé et les lieux touristiques à peine accessibles. La Nakamise-dori, l’avenue commerçante menant au Senso-ji, est noire de monde. À peine nous traversons les portes Kaminarimon jusqu’à la Hōzōmon que les esprits des enfants s’échauffent. Nous quittons rapidement les lieux surchargés après quelques photos et rejoignons la berge de la rivière Sumida.
Nous embarquons depuis Asakusa Pier en direction de l’île d’Odaiba pour une croisière sur la rivière Sumida. La traversée se fera sur un bateau mouche futuriste malheureusement enfermé à l’intérieur. Quelle erreur nous avons fait : comme pour le Starbucks, les Japonais, habitués, se ruent sur les premières places, ne nous laissant que les escaliers comme assises…
Pour autant, grâce au roulis et le reliquat de décalage horaire, l’endormissement de Soledad et de sa mère ne se fait pas attendre, tandis que moi j’empêche Esperanza, alias 100 000 Volts, à ne pas sortir du bateau en marche.
Malheureusement, l’enfermement dans le bateau ne nous permet pas de profiter à 100% de la visite, même si elle est agréable de découvrir la ville sous un autre angle.
Espérons que les activités prévues à Odaiba dans l’après-midi seront plus sereines !
Par Dewi Marti de Objectif Japan