Kimono : Aperçu de la nouvelle exposition du quai Branly !
Depuis le 22 novembre, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac retrace les péripéties de l’iconique vêtement japonais.
Crédit photo : Arnaud Dal-Mas
Symbole de l’histoire et de l’esthétique au Japon, « la chose que l’on porte sur soi » (traduction de kimono en japonais) a toujours su s’adapter au temps et inspirer les différents milieux artistiques.
Une exposition en trois étapes
L’exposition conçue par le Victoria and Albert Museum revient d’abord sur les prémices du kimono. Il se démocratise durant l’ère Edo, (1603-1868) période marquée par une stabilité politique, une croissance économique et une forte expansion urbaine. La mode était déjà à l’époque un excellent moyen d’affirmer son statut social. Au milieu du XVIIe siècle, les premiers kimono sont exportés en Europe, où l’impact sur la mode occidentale est immédiat.
Par la suite, Kimono retrace l’histoire du vêtement après l’ère d’Edo, marquée par une ouverture au monde extérieur. De l’Amérique à l’Océanie, un engouement émerge pour le kimono. Les Japonais commençaient à réaliser des tenues exclusivement destinées à l’exportation.
Uchikake, et portrait d’une jeune femme japonaise. Crédit photo : Arnaud Dal-Mas
La dernière partie de l’exposition présente l’âge d’or du kimono, au début du XXe siècle. Les plus grands couturiers (Kunihiko Moriguchi, Yves Saint-Laurent, Alexander McQueen …) films et artistes (Star Wars, David Bowie…) offrent une nouvelle dimension au kimono, abordant le vêtement d’une manière innovante et subversive.
Kimono ayant appartenu à Freddie Mercury. Crédit photo : Arnaud Dal-Mas
Au-delà d’un voyage dans le temps, c’est un riche vocabulaire autour du kimono que l’exposition offre à la disposition du visiteur. Ce dernier y découvre une multitude de furisode (kimono de jeune femme), obi (ceintures), kosode (kimono d’homme) ou encore uchikake. (Sur-kimono)
« À travers cette exposition, nous avons voulu montrer que la mode s’est développé ailleurs qu’en Europe », a déclara Anna Jackson, conservatrice en chef du département Asie du Victoria and Albert Museum.
L’exposition perdurera jusqu’au 28 mai 2023. Crédit photo : Arnaud Dal-Mas
Arnaud Dal-Mas